Le département de la santé et des mobilités de Genève a réuni, lors d’une table ronde, une trentaine d’acteurs clés du système de soins pour tenter de résoudre la crise qui touche de plus en plus de patients nécessitant une assurance-maladie complémentaire. Depuis le début de l’année, l’absence d’accord sur la facturation des soins supplémentaires met en péril le remboursement des soins, un problème sérieux surtout pour les malades chroniques et les femmes enceintes.
Les cliniques, elles, tirent la sonnette d’alarme face à la baisse de leur activité et aux déséquilibres financiers engendrés par cette situation, tandis que le report des soins vers l’hôpital public ne semble pas être une solution viable. Lors de cette réunion, présidée par le conseiller d’État Pierre Maudet, les parties ont convenu d’examiner la possibilité d’un modèle transitoire, inspiré par des propositions de l’Association des médecins de Genève, d’ici au 15 avril. En parallèle, Maudet a promis de solliciter rapidement l’avis de la FINMA pour appuyer cette démarche transitoire, accentuant ainsi l’urgence d’un règlement rapide.
